Le classement des personnalités politiques
Le sondage IFOP publié par PARIS MATCH le 22 mars, dont nous reproduisons l’essentiel, fait apparaitre François BAYROU (derrière 2 retraités) comme l’homme politique le plus populaire de FRANCE avec un taux exceptionnel de 70% de bonnes opinions (en progression de 5 points par rapport au sondage du mois précédent).
Par ailleurs un sondage WEB publié par L’EXPRESS fait apparaitre François BAYROU comme le candidat n°1 en ce qui concerne la crédibilité, avec une progression de 5,8% sur 30 jours.
Enfin le sondage IFOP déjà cité nous apprend que François BAYROU est autant apprécié par les sympathisants UMP que par ceux du PS. Il est donc bien le mieux placé pour rassembler autour de lui cette majorité centrale dont notre pays a besoin pour se redresser.
Ce qui est paradoxal, c’est qu’en même temps, le candidat du MoDem réalise des scores médiocres dans les sondages d’intentions de vote.
A mon avis cela s’explique au moins pour 2 raisons :
-Ceux qui veulent chasser Nicolas SARKOZY du Pouvoir et ceux qui veulent empêcher une victoire de la gauche sont tentés de voter utile, c’est à dire en faveur de l’un ou l’autre des deux candidats que tous les médias nous annoncent comme étant obligatoirement les finalistes du 2ème tour.
-Beaucoup de commentateurs raisonnent encore comme si la FRANCE était toujours une République uniquement parlementaire. Pour eux, ne peut gagner une élection présidentielle que celui qui a derrière lui un grand parti et des alliés puissants. Or depuis 1958-62, nous ne sommes plus dans un régime d’assemblée, mais dans un régime mi-parlementaire et mi-présidentiel. L’élection présidentielle se joue entre un homme (ou une femme) et le peuple. Ensuite, les citoyens sont suffisamment intelligents pour donner au Président élu la majorité dont il a besoin à l’Assemblée.
Ce sont des arguments que nous pouvons développer en discutant avec ceux que nous rencontrons.
En tout cas, rien n’est terminé. Nicolas SARKOZY n’a même pas encore chiffré son programme ! Et surtout rien n’est perdu, car beaucoup de nos concitoyens n’ont pas encore fait leur choix définitif. A nous de les convaincre !
Bernard GUILLEMAUT – 3O mars 2012
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