Perspectives pour le centre
Les résultats du premier tour viennent de tomber et ils peuvent décevoir les Françaises et les Français qui croient dans les valeurs du centre. Le parler vrai de François Bayrou n’a pas su séduire massivement les électeurs. François Bayrou a malgré tout posé les bonnes questions et a proposé un programme cohérent pour les présidentielles, compte tenu de la situation économique de la France. L’hyper-président candidat, Nicolas Sarkozy, réalise le score le plus bas jamais atteint par un président sortant. Le front national réalise un fort score que j’entends principalement comme une expression de mécontentement et de rejet de Nicolas Sarkozy, et non comme une d’adhésion au programme de Marine Le Pen. Le bon taux des suffrages exprimés en faveur de François Hollande lui laisse espérer une heureuse perspective en mai.
Sans préjugé du choix des français au deuxième tour, se pose d’or et déjà l’enjeu de la représentation des Français à l’assemblée nationale. Il apparait indispensable qu’une reconstruction d’un centre indépendant et fort se réalise. François Bayrou a dit ce dimanche 22 avril à 21h00 : « Le seul chemin, pour sortir le pays de l’état dans lequel il se trouve, nécessite une politique nouvelle et courageuse soutenue par une union nationale ». Pour les législatives, seule « une force d’équilibre au centre avec les démocrates et les républicains » pourrait permettre de peser pour prendre des orientations pour la mise en place d’une politique rigoureuse au niveau de l’assemblée nationale.
Une recomposition du paysage politique français est indispensable, et elle ne peut se faire au centre qu’avec la contribution de François Bayrou. A la déception doit vite succéder la volonté de porter nos valeurs démocrates, et fort de nos convictions, engageons le chantier de la construction des fondations pour un pays plus fort demain.
Patrice Petit-Roche
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